Seules quelques franchises de science-fiction peuvent être aussi déroutantes et alambiquées que Terminator. Ce qui avait commencé comme un simple thriller d’action s’est finalement transformé en un monde interconnecté de lignes temporelles mélangées, de futurs alternatifs et, comme l’a dit le premier Terminator, Arnold Schwarzenegger, lui-même, d’une écriture bâclée.
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Arnold Schwarzenegger, l’éternelle icône de l’action, fête ses 75 ans cette année, et il s’est livré à une introspection sur les hauts et les bas de sa carrière d’acteur. Comme on pouvait s’y attendre, il est impossible de dissocier la carrière de Schwarzenegger de celle de Terminator, les deux étant désormais indissociables.
Le bodybuilder autrichien s’est récemment exprimé sur l’état actuel de la franchise Terminator dans une interview accordée à The Hollywood Reporter, où il a émis des hypothèses sur l’avenir de la série qui remonte le temps et sur la question de savoir si elle a recueilli suffisamment de sympathie de la part des fans pour se poursuivre encore quelques années.
« La franchise n’est pas terminée. Je suis fini. » Schwarzenegger croit fermement qu’il y aura d’autres films Terminator, et avec la récente nouvelle que James Cameron travaille sur le scénario d’un nouveau film de la série, il avait raison. Toutefois, si ce qu’il dit est sa véritable opinion sur le sujet, Dark Fate pourrait bien être le dernier film que nous verrons de l'emblématique T-800 – et pour certains fans, c’est une excellente nouvelle.
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Schwarzenegger est tout à fait conscient de ce qu’il doit à la franchise Terminator, et dans l’interview, il montre un réel amour pour le monde, la franchise et le mythe derrière le Terminator. Cependant, son ton change radicalement lorsqu’il aborde les entrées les plus récentes de la série – Genisys et Dark Fate. Il évoque brièvement Salvation, mais reconnaît qu’il n’y a pas joué parce qu’il était occupé à être le « Governator » à l’époque.
Vous voulez savoir pourquoi Genisys et Dark Fate ont été des flops au box-office ? Selon Schwarzenegger, c’est « parce qu’ils n’étaient pas bien écrits ». C’est un fait que ne connaissent pas seulement les fans de Terminator, mais aussi les personnes impliquées dans le développement des films, comme Schwarzenegger l’a révélé au cours de l’interview.
Les deux films ont tenté de revenir sur la chronologie originale de Terminator – une démarche risquée pour une franchise de longue date comme celle-ci. Modifier l’image de personnages comme Sarah et John Connor, et essentiellement effacer plusieurs films de l’existence – dans le cas de Dark Fate – par le biais d’un paradoxe temporel n’est pas le genre de chose qui unit les fans d’une franchise. Au contraire, c’est ce que vous faites lorsque vous voulez que votre série ressemble à la trilogie des suites de Star Wars.
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En tant que films d’action indépendants, les récents films Terminator ne sont peut-être pas si choquants que cela. Le problème se pose lorsqu’on les compare au reste de la franchise, à l’héritage et à l’intrigue globale construite par les préquelles sur la chronologie de la guerre entre les humains et Skynet. C’est à ce moment-là qu’il y a un problème avec le fait que vos films ne sont pas « bien écrits ».
Il suffit d’un mauvais chapitre pour gâcher toute une saga, et dans le cas de Terminator, on a l’impression que les mauvais épisodes ne cessent de s’accumuler. Espérons que le prochain film de James Cameron, inspiré par l’IA, parviendra enfin à ramener la franchise à ses origines.