La série Like a Dragon aime son confort. Situé entre Yakuza 6 et l’imminent Like a Dragon : Infinite Wealth, Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name ne sort pas des sentiers battus et n’assène pas un coup de poing au joueur avec une expérience tout à fait originale. Au lieu de cela, il se contente de faire patienter les joueurs jusqu’à la prochaine sortie du jeu en leur offrant une certaine familiarité. Mais là où il brille, c’est dans le même domaine que d’habitude : l’histoire : L’histoire.
Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name suit Kazuma Kiryu qui simule sa propre mort et se cache pour protéger les enfants de l’orphelinat de ses ennemis. Bien sûr, ces derniers sont à sa recherche, car c’est ce que font les méchants. Kiryu s’engage à rejoindre la faction Daidoji pour garder son secret et devient l’un de leurs meilleurs agents, opérant sous le pseudonyme de Joryu. Cependant, ses ennemis découvrent rapidement qu’il est bien vivant, ce qui déclenche une série d’événements qui ont un impact majeur sur Kiryu et les Daidoji.
Cela me semble étrangement familier
Se déroulant principalement dans le quartier de Sotenbori à Osaka, l’endroit devrait être familier aux joueurs des titres précédents. Naturellement, comme dans toutes les villes du monde, il y a eu quelques changements et développements esthétiques depuis la dernière visite de Kiryu, mais les joueurs se sentiront à l’aise dans ce décor reconnaissable. De plus, les mini-jeux populaires tels que le karaoké et les courses sur circuit de poche sont de retour, afin d’occuper Kiryu lorsqu’il décide que ses articulations sont trop douloureuses à force de réduire ses ennemis en bouillie.
En ce qui concerne l’action, Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name utilise le système de combat classique de Yakuza/Like a Dragon que les fans ne connaissent que trop bien. Kiryu peut également alterner entre deux styles de combat : Yakuza et Agent. Bien sûr, cela signifie qu’il y aura beaucoup de coups de pied, de coups de poing, de combos et la possibilité d’utiliser des armes qui traînent dans l’environnement. L’ajout de gadgets d’espionnage dans le nouveau personnage de Kiryu est cependant très intéressant. Il tient une corde électrique en forme de lasso qui lui permet d’attacher ses ennemis pendant un certain temps, ce qui s’avère très pratique lorsque le joueur se sent en infériorité numérique et qu’il a besoin de les tenir à distance.
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Un conte sauvage
Avec une histoire principale d’environ neuf heures, bien qu’il y ait d’innombrables missions secondaires à accomplir, Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name peut sembler être un jeu assez dépouillé. Pourtant, c’est loin d’être le cas. Au contraire, il choisit la qualité plutôt que la quantité dans l’histoire qu’il raconte, offrant la même expérience narrative sauvage qui est devenue synonyme de la série jusqu’à aujourd’hui.
Le joueur ne peut s'empêcher de s’investir dans le parcours de Kiryu, même lorsqu’il atteint le summum du ridicule. Cela dit, l’histoire du jeu n’est jamais ennuyeuse une seule seconde, gardant tout le monde accroché à chaque rebondissement et à chaque sous-intrigue en cours de route.
L’avis général sur Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name
Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name n’est pas sans rappeler Marvel’s Spider-Man : Miles Morales dans la mesure où le développeur Ryu Ga Gotoku Studio n’a pas encore dévoilé toutes ses cartes. Ne vous y trompez pas, il s’agit d’un jeu intermédiaire entre les deux principaux titres phares, et il ne prétend jamais en être autrement. Malgré cela, il reprend tout ce que la série a réussi à faire en premier lieu et comble un fossé narratif important pour les fans de Kiryu.
La Revue
Like a Dragon Gaiden : L’homme qui effaçait son nom
AVANTAGES
- Scénario déjanté
- Système de combat
CONS
- Pas de réelle innovation dans le gameplay ou le décor
- Trop court pour justifier le prix